Si vous avez ces symptômes, consultez un médecin: vous pouvez avoir le virus du Nil occidental!

 Le cas de Borivoje Dakic (56) qui est décédé hier du virus du Nil occidental, à la Clinique des Maladies Infectieuses et Tropicales à Belgrade, a ébranlé le pays tout entier car ce virus est caractérisé par des symptômes que chacun de nous peut prendre pour un rhume.Outre le fait que le virus du Nil occidental, qu’on attrape par des moustiques qui ont déjà piqué un oiseau infecté, donne lieu à des problèmes de santé d’une importance minime, 90 pour cent des personnes infectées par le virus ne présentent aucun signe de maladie.

 

Cependant, c’est une maladie dangereuse, et hier elle a fait sa première victime en Serbie.

Les personnes infectées, ont des symptômes qui ressemblent  à ceux de la grippe: une fièvre qui augmente soudainement, des maux de tête, de la fatigue, des maux de gorge, de dos, des douleurs aux muscles et aux articulations. Cette maladie provoque parfois des éruptions cutanées et l'élargissement des ganglions lymphatiques avant que le corps ne guérisse.

Cependant, avec certaines personnes, en particulier les personnes âgées, le virus peut affecter les cellules cérébrales.

Dès les premiers signes d'encéphalite tels que la fièvre, la faiblesse musculaire et / ou l’étourdissement, il est nécessaire d’immédiatement consulter. Les symptômes sont la fièvre et des maux de tête, raideur de la nuque, stupeur, désorientation, coma, tremblements, convulsions (alternance entre des spasmes et le relâchement des muscles du corps), une faiblesse musculaire et une paralysie.

Dans les cas très graves, la fièvre peut entraîner des lésions nerveuses permanentes et peut même être mortelle. Parfois, après guérison, l’infection conduit à une perte de mémoire, une difficulté à marcher, une faiblesse musculaire et la dépression.

Il n'y a pas de traitement spécifique pour la fièvre du Nil occidental. Dans les cas graves, une personne soupçonnée d'être infectée par le virus est mise en soins intensifs, mise sous perfusion et, et sous des soins pour réguler la respiration (si nécessaire, un masque respiratoire) et pour stabiliser le système cardiovasculaire.

Afin de prévenir les complications et des infections secondaires (pneumonie, obstruction des voies urinaires ...) on a recours à un traitement symptomatique approprié avec des antibiotiques, cardiotoniques, des médicaments anti-oedémateux, des antiépileptiques, etc.

Il n'y a actuellement aucun vaccin adéquat pour protéger les humains contre le virus du Nil occidental.

Le taux de mortalité est plus élevé chez les personnes âgées, en particulier chez les personnes de plus de 75 ans.