Les perfectionnistes ont non-seulement des normes irréalistes, mais ils ont également tendance à se juger et à juger leur entourage (sévèrement) par rapport à ces normes.
Hewitt et Flett expliquent que même si le perfectionnisme n’est pas considéré comme un trouble psychiatrique, des formes extrêmes de ce dernier peuvent être considérées comme une maladie similaire à la personnalité narcissique, obsessionnelle compulsive et/ou dépendante en raison de ses liens avec la détresse et la dysfonction. Les deux chercheurs ont identifiés 3 types de perfectionnisme :
1 – Le perfectionnisme orienté vers soi :
Ce dernier consiste à demander la perfection à soi-même. Les perfectionnistes orientés vers soi, fonctionnent bien dans des situations à faible stress, argumentent-ils, mais ils sont plus à risque de devenir déprimés, anxieux si les choses vont mal.
2 – Le perfectionnisme orienté vers les autres :
Ce type de perfectionnisme consiste à demander la perfection aux autres et peut être particulièrement dommageable pour les relations intimes.
3 – Le perfectionnisme prescrit socialement :
Le perfectionnisme prescrit socialement est particulièrement relié à la dépression et d'autres problèmes incluant le suicide. Il comporte un élément de pression combiné avec un sentiment d'impuissance.
Une combinaison de ces trois formes peut être présente chez une même personne.